Allée des alisiers : le mea culpa du maire
C’est le titre utilisé à sa une par le quotidien La Dordogne Libre pour annoncer son article sur la dernière réunion dédiée à la sécurisation de l’allée des alisiers. C’est vrai sur la forme, sur la fameuse communication qui doit accompagner une décision, laquelle fut effectivement mises aux oubliettes. Un rappel à la discipline que le communicant que je suis doit honorablement accepter. De fait, sans information, la mesure de mise en sens interdit « sauf riverains » quoique parfaitement règlementaire et répondant pour partie aux de-mandes des riverains ne pouvait que susciter un tsunami à l’échelle de Chancelade ; même si les plus virulents contestataires n’habitent pas sur cette désormais fameuse allée des alisiers.
Fort heureusement, la cinquantaine de participants a su dépasser les bisbilles qui naissent inévitablement de toute controverse. Premier constat : oui il y a une dangerosité, pas forcément sur le flux de circulation, mais plutôt sur la vitesse excessive. Second constat : il n’est donc pas utile de limiter l’accès aux seuls riverains mais d’aménager des ralentisseurs et sécuriser les déplacements doux, et même l’abribus du quartier.
L’exercice périlleux de la démocratie participative a été relevé, et gagné. Autour des trois propositions étudiées par les services de la commune, chacune et chacun a pu apporter ses appréciations de façon constructive. C’est, pour moi, une satisfaction que je souhaite partager avec tous.
Naturellement, tout ce travail doit s’inscrire dans la même logique de co-construction d’une réponse qui satisfasse le plus grand nombre. C’est pourquoi, j’ai proposé que celles et ceux qui souhaitent participer à la finalisation se fassent connaître et soient associés.
Faute d’être parfaite, notre municipalité se doit d’écouter et d’entendre les émotions et les avis des administrés.