Conseil municipal : l’avenir de l’abbaye passe par la concertation
Ce mardi 28 juin, à 18 h 30, les élus se sont réunis en conseil municipal. L’ordre du jour comprenait la convention portant sur une mission d’assistance technique en matière de voies communales par l’agence technique départementale. L’opposition a souligné que cette étude ne ferait que reprendre celles déjà existantes, mais s’est associée au vote qui a donc été unanime. La nouvelle composition de la commission d’appel d’offres a aussi été voté à l’unanimité ; elle se compose de : Pascal Serre, maire, Daniel Lagoutte, Gilbert Coudassot-Berducou, Fatahi Kuyé, Jean-Luc Gady et Marie-Christine Bayet comme titulaires, et Marie-Laure Faure, Sabrina Moulharat, Maryline Renaud, Carmen Casado-Barba et Céline Caleix comme suppléantes. La représentation respecte la répartition proportionnelle des élus et les votes ne sont pas secrets.
Daniel Lagoutte, adjoint délégué aux Territoires et Développement durable a présenté les travaux de maintenance de l’éclairage public sur les bois de Chancelade par le Syndicat départemental d’Energie de la Dordogne. Ils ont été voté à l’unanimité. Puis, furent présentés l’enfouissement des réseaux Basse tension, éclairage public et télécommunications avenue Jean Jaurès. Jean-Luc Lady (opposition) a souligné la nécessité de coordonner les travaux afin de ne pas pénaliser les riverains. La proposition portée par Daniel Lagoutte a été voté à l’unanimité.
Le principe de création d’une zone d’aménagement différé sur le site de l’abbaye a été présenté par le maire. La mairie possède aujourd’hui l’église et le presbytère, l’ordre des chanoines réguliers de Saint-Victor possède le logis dit de l’Abbé et le monastère, le diocèse une partie du patrimoine foncier, et la famille Caignard est propriétaire des communs comprenant des habitations, le cuvier, les anciennes écuries et le moulin ainsi qu’un parc intérieur.
Dès octobre 2020, à l’initiative du maire, une première réunion a été programmé avec ces acteurs afin d’exposer son souhait d’engager des réflexions sur l’avenir global du site prenant en compte les attentes et contraintes de chacun. A l’issue, la municipalité a fait réaliser une étude technique et juridique par un cabinet spécialisée, cette étude a été remise aux acteurs. Si la famille Caignard a exprimé son souhait de prendre du recul, les autres partenaires ont convenu de poursuivre cette exploration de principe. Des contacts ont été entrepris auprès des services de l’Etat, du Conseil départemental et du Grand Périgueux. La démarche de mise en zone d’aménagement différé a été actée et engagée. Le conseil était donc appelé à autoriser le maire à poursuivre. Si l’opposition a interrogé le maire sur les risques et dérives possibles d’une telle démarche, le maire a précisé qu’il s’agissait de dialoguer dans un cadre règlementaire sur l’avenir du site sans compromettre l’identité du site et lui assurer un avenir commun. Le conseil a voté à l’unanimité sa confiance au maire. Ce dernier a indiqué qu’un comité consultatif accompagnerait cette démarche dès l’automne.
Daniel Lagoutte a ensuite présenté la mise en artificialisation du patrimoine naturel de la commune ; proposition votée à l’unanimité.
Les subventions attribuées dans le cadre d’Amélie 2 ont été présenté par Maryline Renaud et voté à l’unanimité.
Sabrina Moulharat, conseillère déléguée aux entreprises à présenté une convention de partenariat avec l’association Péri-Ouest qui regroupe 80 entreprises sur les communes de Marsac-sur-l’Isle et Chancelade. Fabrice Pugnet (opposition) a soulevé la question de l’intérêt pour la commune que pouvait constituer cette convention. Le maire a répondu que c’était une façon de renforcer l’action municipale sur l’économie et de contribuer à sa mise en réseaux dans les milieux économiques. L’opposition s’est abstenue.
A l’issue, le maire a fait observer une minute de silence en hommage à Mathurin Lemasson, ancien gérant des champignonnières, disparu au terme d’une longue maladie et qui fut un acteur majeur de la commune durant plus de vingt ans.