DES QUESTIONS
AUTOUR DE CHANCELADE 2030
Le projet de territoires Chancelade 2030 invite chacune et chacun à interroger la municipalité sur les propositions exprimées, tant sur leur intérêt que sur l’impact qu’elles pourraient avoir sur le budget communal. Outre les ateliers ouverts à tous, je reçois des courriers et des courriels d’administrés sur ces ambitions. Je veille à recevoir chacune et chacun pour entendre, débattre et prendre en compte « sans visio » de toutes les interrogations, très souvent pertinentes et toujours constructives.
La municipalité n’a pas été élue pour imposer. Elle est là pour proposer et débattre. Les administrés sont les seuls maîtres à bord. Passagers d’une histoire, ils ne doivent pas s’abandonner au seul vote ou aux humeurs dues au mauvais temps. L’important est de parvenir à bon port, et en bon état.
Il est clair que les 12 projets doivent s’inscrire dans une gestion fixée par la règle de ne plus alourdir la contribution fiscale des Chanceladaises et des Chanceladais et en maintenant une situation financière équilibrée. Les projets sont ainsi adossés à la capacité de la commune et aux subventions d’investissements auxquelles elle peut prétendre. Certes, l’emprunt peut être appelé, mais à la seule condition que son objet réponde à des besoins clairement identifiés.
Déjà, je prends acte que certains projets ne paraissent pas essentiels pour beaucoup d’entre vous (Villa Marquet, valorisation du site de l’abbaye, cœur de village…). L’observatoire de l’habitat est considéré comme une commission « Théodule ». La rénovation des ateliers municipaux sera-t-elle accompagnée d’une amélioration du service ? Le parcours santé de Majourdin est perçu comme onéreux. Le complexe sportif, pourquoi ne pas associer les communes environnantes ? J’en passe et nous reviendrons sur ces premières impressions.
Mais aussi, et quoi de plus logique que les mêmes administrés m’interrogent sur l’entretien et la sécurisation de la voirie ou encore sur la qualité des services communaux. Bien dit, et bien entendu.
Ainsi, les ateliers et le conseil municipal sont appelés à faire des choix. Tout ne peut être réalisé immédiatement ; pour des raisons réglementaires, techniques et… financières. Le projet global repose sur le temps qui est un bon compagnon de voyage. Un temps qui permet de prolonger les débats et de trouver de meilleures réponses à tous et sur lesquelles le conseil municipal sera appelé à voter