École maternelle
L’accord de Chancelade
Mes courriers concernant la fermeture de la cinquième classe à l’école maternelle étaient à peine ouverts à la Préfecture et à l’Inspection académique que mon téléphone sonnait. Il fallait mettre un terme à mes interrogations et sommations de maire ; on allait bien trouver une solution à cette fermeture. Qu’à cela ne tienne…
On me proposait de détacher un cinquième enseignant mis à disposition de la directrice, et pour l’année scolaire. Bonne pioche qui répondait à nos actions pour afficher un effectif en hausse sensible par rapport à l’an passé, mais aussi pour notre patiente et déterminée énergie face à un État quelque peu détaché et désinvolte pour les élus ainsi abandonnés face à leurs administrés.
La solution intelligente, véritable compromis audacieux, sauve tout le monde. De face et de profil.
Je donnais de suite quitus – comme c’est le cas pour l’école élémentaire – afin que la Ville de Chancelade finance le service civique de l’école maternelle qui n’était plus financé par l’État.
Ces résultats traduisent l’habileté de tous en faveur des administrés, mais aussi des agents de l’Éducation nationale de l’école maternelle.
Voilà un bel accord que certains considéraient, avec des arrières-pensées, impossible.
Qui tente rien, n’a rien. Faut-il encore déployer le goût du dialogue, même impétueux, et du consensus. C’est, je le reconnais, beaucoup d’efforts qui se trouvent ainsi récompensés.
Pascal Serre
