La Fête nationale, une tradition chanceladaise
Malgré le temps passé et bousculée par la crise sanitaire la traditionnelle Fête nationale du 14 juillet reste une parenthèse républicaine qui ouvre sur la trève estivale. Les écoles sont fermées et le Tour de France égrène son long cortège sur les routes de notre pays, les soirées familiales se font plus nombreuses et allongées au gré des humeurs de la météo. A Chancelade, comme ailleurs.
En cette fin d’après-midi de 14 juillet, à l’heure encore avancée de la fin d’après-midi une cinquantaine d’entre nous avait répondu à l’invitation de la municipalité. Il ne manquait ni les porte-drapeaux, ni les musiques traditionnelles, ni le discours toujours ancré dans les valeurs de la République. Peut être pourrions nous regretter que, comme au temps des hussards noirs de la République, les écoles ne fussent point présentes. Au savoir transmis, celles-ci doivent encore ajouté l’identité nationale qui est ponctuée de telles cérémonies.
Puis, respectant les règles sanitaires, tout ce monde s’est retrouvé près de la chapelle Saint-Jean, alors que les nuages, ayant éparpillé quelques gouttes d’eau, s’en allaient plus loin. On y retrouvait aussi bien l’opposition républicaine que la communauté monastique, des anciens combattants aussi bien que les jeunes pousses de l’économie locale.
Pour la jeune et nouvelle élue au Conseil départemental, Marie-Laure Faure, c’était un baptême du feu populaire réussi. Les élus municipaux ayant, de leur côté, fait en sorte que ces cérémonie et les agapes qui suivirent se déroulent dans le respect de l’étiquette républicaine et de l’hospitalité chanceladaise.
Ce sont ces retrouvailles qui contribuent à l’expression d’une citoyenneté républicaine conviviale et partagée. C’est peut-être, aussi, ainsi que nous retrouverons le chemin des urnes un instant oublié.