Le jour d’après
Dans la tragi-comédie qui fait suite aux élections européennes, celle causée par le dissolution de l’Assemblée nationale, les démons de la division se déchirent en instrumentalisant chacun à son profit les messages données par l’électorat.
Dans ce chaos, j’ai considéré qu’il n’était pas légitime que le maire se fasse le mercenaire de telle ou telle cause, et surtout de tel ou tel camp. Je veux voir dans chaque électeur Chanceladais un citoyen responsable et qui n’a pas besoin que son maire lui dise pour qui il doit voter.
Rencontre avec les nouveaux habitants le vendredi 21 juin dernier
En revanche, pour être totalement clair et en accord avec mes valeurs et convictions, je vous dis que je ne voterai jamais pour un extrême qui puise son histoire dans l’Etat de Vichy et les spasmes de l’Algérie française, mais encore qui a porté le flambeau de l’antisémitisme et du racisme jusqu’à aujourd’hui ; vous avez compris que c’est du Rassemblement national dont je parle.
Mais aussi, je me refuse à être l’otage d’un tout autre extrême : celui de La France Insoumise.
Comprenne qui pourra, ou voudra.
Je suis le maire de tous, sans exclusivité ; à la fois psychanalyste et rebouteux de la vie municipale ; entre les incivilités et les sangliers, entre les nids de poule et les bouches d’égouts qui font les délices de l’action quotidienne des élus communaux.
Le jour d’après, quoi qu’il soit advenu, je remplirai ma charge de maire auprès de chacune et chacun d’entre vous avec toujours la plus grande bienveillance et la meilleure efficacité possible.
Pascal Serre
