Le village gaulois et Vaccinax
Voilà plus d’une semaine que le Président de la République a annoncé des mesures pour protéger les français contre le variant du COVID-19. Comme toujours, et quelques soient les décisions prises, nos élus sont toujours querellés par les mêmes gaulois, ces derniers autant aimés que chahutés par les autres peuples de la terre.
Certes, il est préférable de convaincre que d’imposer ; mais, il faut admettre que chez les gaulois rien n’est par avance acquis. Une fois de plus, quelques milliers d’irréductibles de ces gaulois se sont élevés au nom des libertés publiques qui sont avant tout individuelles.
Alors, notre président habillé en Vaccinax, a pu une fois de plus mesurer combien les francais restent avant tout des gaulois. Celà pourrait amener à sourire si il n’y avait pas autour de ces gauloiseries un semblant d’irresponsabilité.
Je ne suis pas un spécialiste de la chose, mais j’essaie de conserver mon bon sens paysan et cette lumière si chère à Michel de Montaigne.
Je n’aime pas les vaccins, mais j’aime encore moins les maladies, surtout mortelles, ce qui est malheureusement le cas du COVID-19 et de ses variants actuels et à venir. Et puis, je vous l’avoue, et je m’en excuse, mais cette propension à la gauloiserie à tous les étages, dans tous les instants et toutes les situations amène au ridicule et à l’inconscience, voir pire. Je pense, sans la citer pour ne pas froisser davantage, à une citation célèbre de Michel Audiard.
Pour ma part, je suis vacciné et je laisse aux personnes compétentes le soin de veiller à ma santé. Lorsque Julien Périnet, un des pharmaciens de Chancelade, me confia l’accélération des demandes de vaccinations sur la commune, je trouvai dans cet élan quelque sagesse vivifiante.