Les chaises vides
Ce pourrait être le titre d’une pièce de théâtre de boulevard. Ce pourrait être aussi une émission de télé-réalité. C’est tout simplement un rendez-vous manqué entre Marianne et quelques démocrates un temps soumis à leurs émotions.
Lors de la venue à l’Hôtel de Ville de la députée Pascale Martin, l’opposition s’est abstenue, contrariée par la prétendue maltraitance dont elle se considérait l’objet de la part du maire de la commune, c’est-à-dire de votre serviteur.
C’est de ma gazouillade intitulée « de l’opposition qui s’oppose » qu’il s’agissait.
Je laisse aux Chanceladaises et Chanceladais le soin d’apprécier cette humeur chagrine.
J’ai, naturellement, des leçons de démocratie à recevoir. Mais celles-ci doivent conserver quelques règles de courtoisie républicaine. Ce qui, de mon point de vue, a été négligé. Pour un temps d’égarement, j’espère.
Quoique attristé par cette attitude, je me refuse à abandonner mes valeurs de républicain attaché à sa dimension humaniste. En cela, bien que le parcours soit difficile et parfois impénétrable, je m’oblige à entendre ces ferments de discorde que je ne conçois que passagers.
Les six chaises sont donc restées vides sous les yeux confus de Marianne.