Les cousins d’Aldo trafiqueurs en tous genres
Après les conteurs de juillet, voici les musiciens d’août. Un tout autre programme, mais toujours une météo propice aux soirées estivales allongées, toujours sous la protection du grand cèdre de la Maison Marquet.
L’ouverture est faite par le trio « Les cousins d’Aldo ». Il y a Jacques, le guitariste et chanteur, Rodrigue à la Contrebasse et Aldo à l’accordéon. Exceptionnellement un batteur est associé, et il saura se faire applaudir. Un trio qui réinvente des morceaux choisis, passant de la pop au rock et au musette du swing-manouche à la valse. Les cousins d’Aldo, en mode trafiqueurs d’émotions musicales révèlent des classiques de la chanson française tels Brassens ou Gainsbourg, puis nous entraîne dans les mondes de Sting, Sanseverino ou encore les Beatles et Phil Colins.
Le public composé d’une cinquantaine de personnes reconnaît au gré des compositions les airs de leur jeunesse et se laisse porter par la joie de vivre des Cousins d’Aldo en frappant dans ses mains.
Leur répertoire est éclectique, riche et varié. Les morceaux sont adaptés, arrangés, modifiés, trafiqués, dirions-nous. C’est là toute l’originalité de ce groupe emporté par la sagesse des lieux et qui donne à tous un sentiment d’éternité.
La soirée avancée, voici des jeunes qui, entendant la musique, se hasardent à s’installer et se mettent à danser. Il n’en fallait pas autant pour que les Cousins d’Aldo oublient l’horloger du temps. Il était déjà vingt-trois heures et les riverains devaient retrouver le silence de la nuit. C’est autour de la buvette tenue par le Comité des fêtes, découvrant la magie lumineuse du théâtre de verdure que se poursuivait cette première soirée musicales sous les étoiles.
Pascal SERRE