Un atelier déserté en rase campagne
Les ateliers de projets s’installent progressivement. Celui concernant la valorisation du site de l’abbaye a été suivi par l’association Les Amis de l’abbaye, un représentant de la communauté monastique, Patrick Palem, président de l’Institut du patrimoine, les élus(1) en charge de l’atelier et un seul Chanceladais… Julien Bleuze. Aucun des riverains concernés et invités ne s’est déplacé.
Malgré tout, la proposition de zone d’aménagement différé a été largement débattue et les points de vue pris en compte. Cette valorisation a été commentée par Jean-Luc Gady qui a rappelé notamment les études faites par les municipalités précédentes et qui seront intégrées dans l’appel à projet qui sera engagé au printemps prochain.
Pour la communauté monastique et Les Amis de l’abbaye il s’agit de préserver les caractères cultuel et culturel des lieux. Une position qui a fait l’unanimité des présents.
À cette occasion, devant le quasi désert, j’ai rappelé que les ateliers traduisent au mieux la volonté municipale qui estime avoir été élue non pour imposer, mais pour proposer, débattre et agir.
D’autres ateliers sont davantage suivis, il faut le reconnaître. Pourtant, pour tous les Chanceladais, l’abbaye est un fantastique patrimoine dont ils disent leur attachement. Reste à le prouver.
La démocratie oblige les citoyens à s’exprimer et à s’engager. Avons-nous insuffisamment communiqué ?
(1) Gilbert Coudassot, Jean-Luc Lapeyronnie et Jean-Luc Gady