Sur leur demande, j’ai reçu des membres de Marsac Bon Sens¹ qui s’interrogent sur le projet de la passerelle entre leur commune et Chancelade. Les pauvres bougres sont presque désespérés par le silence assourdissant qui entoure le sujet. Selon eux, ce serait la Ville de Chancelade qui bloquerait la situation, n’ayant pas maîtrisé le foncier…
À cela, j’ai répondu que le Grand Périgueux n’avait jamais donné suite à notre demande de fournir l’empiétement nécessaire afin d’effectuer les acquisitions. C’était il y a deux ans.
Ce projet de passerelle a été délibéré en conseil communautaire en… 2015 ; autant dire une éternité pour le commun des mortels, mais pas pour l’administration communautaire.
Certes, l’an passé, le président du Grand Périgueux a considéré que cette passerelle n’était pas prioritaire et qu’il fallait l’inscrire dans un temps long. Dont acte.
Depuis, et de son côté, la Ville de Chancelade a réalisé la Voie douce qui relie Château-l’Évêque à la Voie verte, toujours inachevée.
L’ensemble du quartier de Chercuzac est entré dans une profonde mutation avec l’arrivée future d’une crèche et d’un centre de loisirs, qui seraient inscrits dans le programme Grand Périgueux 2040, ainsi que de 150 logements d’ici 2030.
Je suis de plus en plus interrogé sur cette indéfinissable passerelle, notamment par les nombreux utilisateurs de la Voie douce.
J’ai décidé de provoquer une réunion de l’ensemble des acteurs² pour le mardi 10 juin. Viendra qui voudra ; à l’issue, il faudra obtenir des réponses concrètes, à partir desquelles la Ville de Chancelade prendra ses responsabilités.
On peut être atypique, mais déterminé face à l’adversité.
1. Gérard Gady, Jean-Claude Borde et Francis Jacquement
2. État, Conseil régional, Conseil départemental, Grand Périgueux, AF 3V et le Conservatoire des espaces protégés
Pascal Serre
