Ce vendredi, la dernière soirée des Vendredis sous les étoiles a transporté les nombreux spectateurs dans un voyage aux accents de la musique et de la chanson franco-latine. Lily Avaz et ses quatre compères musiciens ont même subjugué les trois cèdres de la Villa Marquet, pourtant habitués aux retrouvailles les plus étonnantes.
Passé le Covid, il y a déjà cinq ans, Les Vendredis sous les étoiles ont relevé le défi de proposer une vie culturelle durant l’été à Chancelade. L’association Chance’en scène a progressivement séduit un large public, souvent venu d’autres communes. De la trentaine de spectateurs présents lors de la première année, on est passé à une fréquentation moyenne de 150 personnes, composée d’habitués et de visiteurs surpris, et ce chiffre ne cesse de croître.
La programmation se veut populaire et qualitative, avec des artistes plus ou moins connus, mais toujours aussi éclectiques que professionnels.
La tarification – 6 € – soutenue par la Ville de Chancelade, est résolument accessible à la plupart des bourses. Des invitations gratuites sont également proposées aux familles en difficulté : la culture n’est pas un luxe, c’est un droit que le service public doit rendre au plus grand nombre.
Cette dernière soirée, placée sous le signe de la bossa-nova, mélangeait les styles et les époques pour redonner de l’air pur et de l’eau fraîche à qui veut bien l’entendre, en toute sincérité. Le public n’a pas manqué, une fois encore, de chanter et danser à l’unisson avec Lily Avaz et ses musiciens.
En éteignant les lampions, tous demandaient que l’an prochain ils puissent se retrouver, afin de continuer à partager les frissons joyeux et la gaieté auxquels nous sommes attachés. L’essai est réussi, il reste à le transformer.

Pascal Serre